Editorial

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Dinah Louda, Présidente de l'Institut
Dinah Louda, Présidente de l'Institut

C’est une très grande fierté et une très grande responsabilité d’être à la présidence de l’Institut Veolia, aux côtés de son président d'honneur, Jean-Pierre Tardieu, et de son directeur, Nicolas Renard.

Les missions de l’Institut sont vastes, ses exigences fortes et ses partenaires renommés. Il peut s’enorgueillir d’un Comité de prospective prestigieux, de conférences de très haut niveau, de publications de qualité et d’un réseau d’experts diversifié.

Sa mission, être un instigateur d’idées et une plateforme d’échanges sur les sujets à l’interface entre environnement et société, correspond aux besoins actuels d’une société en pleine mutation, à l’heure où les défis à relever, qu’ils soient planétaires ou locaux, nécessitent des approches, des décisions et des alliances innovantes.

Sur un grand nombre de sujets tels que l’avenir des villes, la rareté des ressources, la gestion des biens communs, ou encore l’acceptabilité sociale, les solutions à imaginer supposent à l’évidence une nouvelle articulation entre les pouvoirs publics, les entreprises, le monde scientifique, les ONG et les citoyens. Par ses réseaux et ses outils, l’Institut doit pouvoir alimenter leur vision à tous, identifier des idées nouvelles parfois même dérangeantes, participer à leur diffusion dès lors qu’elles sont validées et porteuses d’avenir.

Ce rôle de « tête chercheuse », en lien avec l’écosystème intellectuel mondial, est particulièrement important, en cette période où le changement climatique s’accélère, intensifiant les défis, parfois différents, pour les villes et les pays du Nord comme du Sud.

Dans cette perspective, l’adossement de l’Institut à Veolia constitue un atout majeur, qui doit être assumé pleinement, en toute transparence. Il exige un équilibre subtil entre proximité et distance ; entre acteurs économiques, académiques et associatifs aux intérêts certes divergents, mais qui, en l’Institut, se retrouvent sur l’essentiel ; entre, d’un côté, une contribution utile à l’entreprise et, de l’autre, la préservation de l’autonomie et de la rigueur scientifique qui, seules, ont fondé la légitimité de l’Institut et continueront de la fonder.