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Session 2 : Lutte contre la pauvreté et biodiversité


 27 juin 2011
 Maison de la Chimie - Paris
 Pauvreté et environnement

 


La majeure partie des moyens de subsistance et de développement des 3,4 milliards d’humains vivant avec moins de 2$ US pas jour repose sur la productivité des écosystèmes agricoles, forestiers, pastoraux et marins, notamment en matière alimentaire, protéique, d’accès à l’eau et de protection contre les risques. 

Le maintien et l’accroissement de la productivité de ces écosystèmes constituent pour les prochaines années une des politiques les plus efficientes pour lutter contre la pauvreté, en association avec le renforcement de l’accès aux services élémentaires. 

► Séance plénière : Lutte contre la pauvreté et biodiversité

Ahmed DJOGHLAF, Secrétaire exécutif, Convention sur la Diversité Biologique

De nationalité algérienne, M. Djoghlaf est, depuis 2006, Secrétaire exécutif de la Convention sur la diversité biologique (CDB). En juin 2003, il a été nommé au poste de Sous-directeur exécutif du PNUE après avoir été directeur et coordonnateur de la Division du Fonds pour l’environnement Mondial (FEM). Tout au long de sa carrière, M. Djoghlaf n’a cessé d’approfondir sa connaissance des processus de l’environnement mondial aussi bien dans le cadre des Nations Unies que dans celui de la CDB. Il a notamment été rapporteur général du Comité préparatoire de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement (CNUED), mieux connue sous le nom de « Sommet de Rio ». Avant de rejoindre l’Organisation des Nations Unies, M. Djoghlaf a occupé plusieurs postes importants au Ministère algérien des affaires étrangères. Il a été conseiller pour les questions environnementales du premier Ministre de son pays. M. Djoghlaf a le rang de ministre plénipotentiaire au Ministère algérien des affaires étrangères et de Sous-Secrétaire général des Nations Unies.

Julia MARTON-LEFEVRE, Directrice générale, UICN

Julia Marton-Lefèvre est Directrice de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le plus grand réseau de conservation qui regroupe des Etats, des institutions gouvernementales, des organisations non gouvernementales, des scientifiques et experts autour d’un unique partenariat mondial. Avant de rejoindre l’UICN, Julia Marton-Lefèvre a exercé les responsabilités de Rectrice de l’Université de la Paix (UPEACE), de Directrice exécutive de l’institution LEAD International (Leadership for Environment and Development) ainsi que celle de Directrice du Conseil International pour la Science (ICSU). Elle est membre de nombreux Conseils d’Administrations et de Commissions, parmi lesquels le « China Council » pour la Coopération Internationale et le Développement et plus récemment le Conseil d’administration du « Global Compact » des Nations Unies. Elle a été par ailleurs fortement impliquée dans l’étude « Economics of Ecosystems and Biodiversity » (TEEB).

Ismail SERAGELDIN, Directeur, Bibliothèque d’Alexandrie

Ismail Serageldin est directeur de la Bibliothèque d’Alexandrie et professeur de la chaire internationale « Savoirs contre pauvreté –AFD » au Collège de France à Paris. Il est également membre de plusieurs conseils au sein d’institutions internationales et de centres de recherches, dont l’Institut d’Egypte (l'Académie des Sciences égyptienne), l'Académie des Sciences pour le monde en Développement (TWAS), l'Académie nationale indienne, l’Académie européenne des sciences et des arts. Il a, par ailleurs, travaillé pour la Banque mondiale en tant que vice-président pour le développement durable (1992-1998) et pour les Programmes spéciaux (1998-2000). Son domaine d’expertise comprend les biotechnologies et le développement durable, notamment sous l’angle du développement scientifique et agricole.

Pavan SUKHDEV, économiste de l’environnement, fondateur et PDG de GIST Advisory

Pavan Sukhdev est économiste de l’environnement, fondateur et PDG de GIST Advisory, société de conseil qui évalue les performances – notamment les externalités – pour des gouvernements, des entreprises et des ONG. Il a dirigé l’étude TEEB (The Economics of Ecosystems and Biodiversity) sur l’économie des écosystèmes et de la biodiversité.
Pavan est lauréat de la bourse McCluskey en 2011, à l'Université Yale (les lauréats précédents incluent le prix Nobel, Wangari Maathai et le Dr. Rajendra Pachauri). Il est l'auteur de “Corporation 2020”: un livre qui envisage la société de demain, et montre comment les entreprises et la société doivent travailler ensemble pour atteindre des objectifs communs et bâtir une économie verte.
 

Raphaël BILLÉ, directeur du programme Biodiversité et Adaptation, Iddri

Raphaël Billé est Directeur du programme Biodiversité et Adaptation à l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri), un think tank basé à Paris. Avant de rejoindre l’Iddri en 2006, Raphaël Billé a exercé alternativement comme chercheur, consultant et chargé de projet auprès de l’UICN, du PNUD-FEM, des coopérations française et néerlandaise, et auprès d’un institut de recherche. Au cours de ses 13 ans d’expérience, ses activités l’ont conduit en Europe, en Asie, en Afrique et en Amérique Latine principalement dans les domaines de la conservation de biodiversité, de la gouvernance des océans et de l’évaluation des politiques publiques. Diplômé en aménagement du territoire et en économie, titulaire d’un doctorat de gestion de l’environnement (Engref), il a écrit de nombreux articles, livres ou rapports dans son domaine d’expertise et est chargé de cours à Science Po (Économie et politique de la biodiversité).

 

► Session thématique 2.1 :  Gestion durable des ressources naturelles et bénéfices pour les communautés

​Constance CORBIER-BARTHAUX, Département de la Recherche, AFD

Constance Corbier Barthaux, agro-économiste et environnementaliste, elle a travaillé pour diverses organisations d’aide au développement, dont la FAO, puis au sein du service des Affaires Internationales du ministère de l’Environnement et de l’Aménagement du Territoire, avant de rejoindre l’AFD en 2000, pour appuyer la prise en compte de l’environnement dans l’ensemble des projets du groupe via la mise en oeuvre de diligences environnementales. Par la suite, elle a rejoint, à la direction des opérations de l’AFD, l’équipe en charge de l’instruction et du suivi des projets « verts », pour développer dans différents pays le portefeuille des projets de conservation de la biodiversité, en particulier des projets d’appui à des aires protégées et des parcs naturels au bénéfice des populations. Depuis octobre 2008 elle a rejoint le département de la Recherche de l’AFD (RCH/EVA), où elle coordonne un programme d’évaluation et de capitalisation autour de projets, de politiques et de thématiques en lien avec l’environnement, la conservation et la gestion durable des ressources naturelles et de la biodiversité.

Taghi FARVAR, ancien président du CEESP, UICN et président CENESTA

Taghi Farvar, fils d'une tribu nomade autochtone d'Azerbaïdjan iranien, est un homme d'action et un leader engagé à soutenir les peuples autochtones et les communautés de base pour qu'elles définissent elles-mêmes leur propre voie de développement humain et de conservation. Après ses recherches pionnières à l'interface entre le développement et l'environnement et la publication de The Careless Technology — Ecology and International Development (1972), le Dr Farvar prit en mains la mise en place du premier Département de l'environnement dans un pays du Sud (l'Iran) et fut nommé vicerecteur de l'Université d'Avicenne. Entre 2000 et 2008 il fut Président de la Commission pour les politiques environnementales, économiques et sociales (CEESP) de l'UICN. Actuellement, il est Président du Consortium APAC (aires de patrimoine autochtone et communautaire, en Suisse) et du Centre pour le développement durable (CENESTA) en Iran. ([email protected])
 

Mounir LAMINE, Chef de projet APP, INRH

Né en 1957 à Salé (Maroc), diplômé de l’IAES à l’Université des Sciences Sociales à Grenoble (Maitrise d’Administration Economique et Sociale - Option Analyse du Monde Contemporain - 1984), diplômé en Gestion des ressources Maritimes à l’Université du Québec à Rimouski (Master es Science - 1990). Mounir Lamine a entrepris une carrière de chercheur à l’Institut National de Recherche Halieutique (INRH) à Casablanca depuis 1986. Il a dirigé plusieurs projets internationaux. Il est actuellement Chef de Projet APP/INRH sur le « DEVELOPPEMENT DURABLE DES RESSOURCES HALIEUTIQUES ». Entre 1996 et 2000, il a été élu membre du Comité Exécutif de l’International Institute for Fisheries Economics and Trade (IIFET).

Sean NAZERALI, Chef de projet, Parc Quirimbas (Mozambique)

Sean Nazerali a étudié les sciences sociales au Canada et en Europe, et travaille dans le domaine du développement depuis 1994, en Europe centrale et au Mozambique. Ces neuf dernières années, il a principalement travaillé au Mozambique, dans le Parc national de Quirimbas et sa région. Mettant l'accent sur la façon dont la protection de l’environnement peut conduire au développement humain, il a développé et mis en oeuvre des projets visant à améliorer la gestion des ressources marines par les pêcheurs locaux, à améliorer les rendements agricoles tout en réduisant la déforestation, et à s'adapter au changement climatique. Il s’est également concentré sur la viabilité financière globale, en facilitant la création d'un Fonds de dotation pour la protection de l’environnement au Mozambique, ainsi qu’en développant des projets pilotes sur les compensations des REDD et de la biodiversité.

 

► Session thématique 2.2 : Valorisation des services écosystémiques

Helena GARCIA, Economiste, chercheur, Fedesarrollo

Mme Helena Garcia est économiste et politologue mexicaine titulaire d’une maîtrise en développement international de l'Université de Harvard. Elle a mené des recherches sur l'économie politique de la décentralisation, les prestations des services publics locaux, et la micro-finance. Elle a travaillé dans le secteur public mexicain au ministère du Développement social sur la politique de lutte contre la pauvreté et à l'Institut National d'Ecologie (INE) pour la conception et l’évaluation de la politique environnementale. A l’INE, elle était en charge de l'évaluation des mécanismes de ciblage du paiement national pour les services environnementaux et des recommandations politiques. Elle est actuellement chercheuse à Fedesarrollo en Colombie. Son domaine de recherche porte sur l'économie de l'environnement et sur la politique environnementale fondée sur les mécanismes du marché.

Yann LAURANS, Consultant, Ecowhat

Yann Laurans est économiste, et travaille depuis vingt ans sur l’articulation entre l’évaluation économique et les politiques publiques de la nature et de l’eau. Il mène des travaux de recherche et, parallèlement, une activité de bureau d’études. Ses travaux initiaux concernaient les apports de la modélisation économique mathématique de la négociation climat. Il a ensuite réalisé des analyses de coûts et de bénéfices de projets et de politiques (l’eutrophisation des rivières et du littoral, l’élévation du niveau de la mer, les services rendus par les zones humides, les barrages, la directive cadre sur l’eau et la récupération des coûts…). D’abord au bureau AScA, puis directeur de l’évaluation et de la prospective de l’agence de l’eau Seine-Normandie, il a créé le bureau d’études Ecowhat en 2008. Ses travaux récents portent sur l’utilisation de l’évaluation économique pour la décision en matière de biodiversité, les retombées économiques des aires protégées, les paiements pour services écologiques, les services rendus par les zones humides. Ses expériences récentes concernent, outre la France, l’Europe centrale, l’Algérie, le Burkina Faso et la Tanzanie. Il enseigne la pratique et les principes de l’évaluation économique et l’analyse économique des négociations environnementales dans les masters EDDE (AgroParisTech, Engref, Paris X), PPSE (Engref) et Ingénierie de la concertation (Paris-I). Avec l’Iddri, il développe notamment les recherches sur l’utilisation des arguments économiques pour la décision dans le domaine de la biodiversité.

Kent REDFORD, Directeur, Institut WCS

Kent redford est le Directeur de l’Institut WCS et Vice Président de la Stratégie de Conservation à la Wildlife Conservation Society à New York. Il a obtenu sa maîtrise à l’Université de Santa Cruz en Californie et son doctorat à l’Université de Harvard. Il a été détenteur d’une bourse post doctorale et de postes académiques au Centre d’Etudes Latino-américaines et au Département d’Ecologie et de Préservation de la faune et de la flore de l’Université de Floride. Avec ses collègues, il a créé et aidé à diriger des programmes interdisciplinaires de troisième cycle sur la conservation et le développement orientés pour les étudiants venant de pays tropicaux. De 1993 à 1997, il a dirigé le Programme des Parcs en Péril et le département des sciences de la conservation de la Division Amérique Latine à The Nature Conservancy (TNC). A TNC, il a également aidé à élaborer des lignes directrices pour la conservation fondée sur les écorégions aux États-Unis et à l'étranger. Il est au WCS depuis 1997, à l'origine du Programme international sur la stratégie de conservation, puis responsable de l'Institut. Son travail inclut la production de la publication biennale State of the Wild, qui a aidé à la création de la Réserve Karukinka au Chili, et le rétablissement de l'American Bison Society.

► Session thématique 2.3 : Préservation des écosystèmes et lutte contre la pauvreté : quel enjeux territoriaux ?

Matthew HATCHWELL, Directeur exécutif, WCS Europe

Matthew Hatchwell est Directeur exécutif de WCS Europe, une filiale de l’organisation américaine Wildlife Conservation Society (WCS). Matthew Hatchwell a travaillé pour WCS depuis 1986 à New York, en République du Congo, à Madagascar et maintenant au Royaume-Uni. Au Congo et à Madagascar, il a joué un rôle crucial dans la création des Parcs Nationaux Nouabale-Ndoki et Masoala respectivement ainsi que dans la mise en place de mécanismes de financement durables pour ces deux sites. Au cours de ces 10 dernières années, il s’est intéressé à la façon de concilier conservation et développement dans les grands espaces, à travers par exemple la mise en place de mécanismes incitatifs de conservation et la promotion d’un aménagement du territoire plus participatif et multi-acteurs.

Stephen HOLNESS, Senior Manager, Parcs Nationaux d’Afrique du Sud

Dr Stephen Holness est Senior Manager en charge de l’Aménagement et du Développement stratégique des parcs pour les parcs nationaux d’Afrique du Sud. Il est chargé de la planification de la protection environnementale, centrée sur l’évaluation et la hiérarchisation de la biodiversité, mais il est de plus en plus impliqué dans la planification intégrée des aires protégées pour inclure les questions socioéconomiques et de biodiversité. Il est également impliqué dans l’expansion des parcs existants ainsi que dans les projets de nouvelles aires protégées en Afrique du Sud. Ses activités portent sur la protection des zones tampons qui entourent les réserves proprement dites, notamment sur le développement des économies reposant sur la biodiversité dans les régions rurales pauvres en soutenant les activités qui présentent des avantages socio-économiques et pour la biodiversité, ainsi que les usages des terres compatibles avec la protection environnementale. En outre, il est intéressé par l’impact du changement climatique sur la biodiversité et les aires protégées, ainsi que par le rôle que ces aires peuvent jouer dans les stratégies d’adaptation au changement climatique.

Fabio Rubio SCARANO, Directeur, Conservation International, Brésil

Fabio Rubio Scarano est le directeur général de Conservation International au Brésil depuis 2009. Il a obtenu un diplôme de foresterie à l'Université de Brasília et possède un doctorat en écologie de l'Université de St. Andrews (Écosse). Il est professeur agrégé d'écologie à l'Université fédérale de Rio de Janeiro depuis 1993, membre de la Linnean Society de Londres depuis 1995 et a été professeur invité dans les Universités de Darmstadt (Allemagne, 2002) et du Minnesota (États-Unis, 2003). M. Scarano a occupé plusieurs postes au sein du gouvernement brésilien, dans les ministères de l'Éducation (2005-2011) et de l'Environnement (2007-2009). Depuis janvier 2011, il est auteur principal pour les rapports du GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts sur les changements climatiques) et du PBMC (Groupe brésilien du changement climatique).