Virginia Murray
Responsable de la Gestion des risques de catastrophe à l’Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA)
Le changement climatique complique la gestion des risques de catastrophe car il augmente la fréquence et la gravité des phénomènes météorologiques extrêmes, ce qui affecte particulièrement les communautés vulnérables et marginalisées. Or, les femmes sont encore plus exposées à ces risques, pour des raisons biologiques, mais aussi en raison de leurs rôles sociaux, des normes culturelles qui régissent leur quotidien et de leur accès limité aux ressources. Ces difficultés propres aux femmes ont longtemps été sous-estimées.
Aujourd’hui, toute mesure d’anticipation et d’atténuation efficace des catastrophes induites par le changement climatique doit tenir compte des disparités entre les femmes et les hommes, afin que les interventions répondent aux besoins spécifiques des femmes et des filles, pour renforcer la résilience globale et promouvoir des résultats plus équitables face aux défis climatiques. Il semble également crucial d’intégrer les femmes dans les processus de décision, afin qu’elles puissent contribuer à l'élaboration de solutions qui leur sont adaptées.