Virus, polluants et qualité de l’air : comment maîtriser les risques ?

En octobre 2019, la France a été condamnée par l’Europe pour le non-respect des valeurs limites de qualité de l’air pour le dioxyde d’azote (NO2). La Cour de Justice Européenne a demandé un plan d’action rapide et efficace pour réduire drastiquement les émissions de ce polluant et protéger les citoyens français. Depuis, la crise sanitaire que nous vivons a encore renforcé davantage l’importance des enjeux de qualité de l’air. Si la mise en place du confinement a entraîné une nette amélioration des concentrations de certains polluants dans de nombreuses villes à travers le monde, plusieurs études scientifiques ont montré une corrélation entre la pollution atmosphérique et des risques accrus de mortalité liée au virus. De plus, la crise de la Covid-19 rappelle également les défis de la maîtrise de la qualité de l’air à l’intérieur des bâtiments, où nous passons la majorité de notre temps.

Quand il s’agit de la qualité de l’air, nous faisons face à de nombreuses questions : Quels sont les liens entre la pollution de l’air et la propagation du virus ? L’impact positif du confinement sur la qualité de l’air sera-t-il durable ? Pourquoi la mesure de la qualité de l’air, à l’extérieur comme à l’intérieur des bâtiments, est-elle cruciale ?