Les principaux enseignements

Cette conférence a été l’occasion de promouvoir des solutions visant à lutter contre la dégradation de  l’environnement et à comprendre ce que cela coûte pour y arriver. Grâce à la présentation de nombreux projets venant du monde entier, le forum a contribué au débat public à travers la présentation de savoirs scientifiques de pointe, des pratiques du secteur privé, des questions clefs, des succès et des travaux en cours de réalisation. 
 

« En réunissant des experts de milieux très variés, la Conférence a contribué à faciliter les échanges et à améliorer la compréhension entre tous les acteurs intéressés et potentiellement impliqués dans la promotion d’une voie vers la durabilité. »

 

  • La restauration offre des solutions pour réparer les fonctionnalités des écosystèmes et les techniques le permettant sont disponibles. Cela ne doit pas se substituer à la nécessité d’éviter la dégradation et de promouvoir la gestion durable des écosystèmes et des ressources naturelles.

  • A l’échelle mondiale, les besoins de restauration sont immenses, mais la restauration ne peut pas être rentable partout. Il est essentiel d’établir des priorités et des objectifs. La restauration oui, mais pour quoi ?

  • L’ingénierie, la technologie ainsi que les solutions basées sur la nature existent. Leur mise en œuvre et leur généralisation à grande échelle requiert des coûts adaptés qui reflètent la pénurie des ressources.

  • La restauration est coûteuse à court terme mais les retours sur investissement sont nombreux, que ce soit en termes d’opportunités économiques, de création de revenus et d’emplois, d’adaptation au changement climatique, de résilience des systèmes alimentaires, ou d’amélioration du niveau de vie et de la qualité de vie.

  • Deux niveaux sont nécessaires : le niveau local pour impliquer les communautés et les personnes, et le niveau gouvernemental pour garantir les conditions de mise en œuvre et le cadre de l’action.

  • La restauration est une discipline récente et la restauration à grande échelle l’est encore plus. Apprendre des erreurs et des succès passés est nécessaire si l’on veut faire face aux écarts qu’il reste à combler et aux défis à venir (sur la gouvernance, la métrique, le financement à long terme, le savoir, l’ingénierie, etc.).

  • Améliorer la capitalisation est un facteur clef. La complexité des interdépendances requiert des recherches plus approfondies, une collaboration multi-acteurs et une alliance forte de toutes les parties prenantes.
     
  • La restauration est l’une des illustrations de la convergence des priorités en matière d’environnement et de développement, qui confirme que les défis majeurs de l’humanité ne peuvent être relevés séparément.