La transformation écologique consiste à changer radicalement les modes de production et de consommation, pour mettre l'écologie au cœur de chaque processus et de chaque évaluation.
L'objectif de cette Revue de l’Institut Veolia est de mieux comprendre la notion de transformation écologique à travers le monde, d’en préciser les enjeux et d’identifier les conditions de l’accélération d’un processus de transformation vertueux.
Ce nouveau numéro a été réalisé en partenariat avec l’agence d’innovation et d’entrepreneuriat à impact Archipel&Co.
> Une revue en libre accès :
Découvrir :
- L'avant-propos de Harvey V. Fineberg, Membre du Comité de prospective de l’Institut Veolia
- L'introduction de Nicolas Renard, Directeur exécutif, Institut Veolia
Au sommaire, une réflexion en trois parties :
Comprendre et concilier les enjeux
L’urgence d’agir face au changement climatique est désormais connue par une majorité de citoyens : 64% des sondés du plus grand sondage d’opinion sur le changement climatique (50 pays, 1,2 million de répondants) considèrent le changement climatique comme une urgence planétaire.
Réinventer les modes de production et d’organisation
Si le diagnostic fait de plus en plus l’unanimité, il en va différemment de la mise en œuvre de la transformation écologique. Les débats sont intenses entre ceux qui considèrent le découplage entre augmentation du PIB et augmentation des émissions de gaz à effet de serre possible et ceux qui au contraire condamnent cette vision jugée irréaliste et susceptible, selon eux, de nous enfermer dans les modèles actuels.
Accélérer le passage à l’action
Les réactions de nos sociétés face au défi environnemental apparaissent ambivalentes, marquées tant par une forme de résistance, et d’évitement, que par un mouvement proactif vers le changement. Reflet de ces évolutions à temporalité et géométrie variables, les solutions de la transformation écologique sont hétérogènes et inégalement adoptées à travers les continents. Plusieurs conditions semblent clés pour les pérenniser, et passer d’une logique sectorielle à une transformation de grande ampleur, à la hauteur de la dimension systémique du défi climatique.
Les auteurs (dans l'ordre du sommaire de la revue) : Harvey V. Fineberg, Fondation Gordon and Betty Moore ; Nicolas Renard, Institut Veolia ; Iris Levy, Mathilde Martin-Moreau et David Ménascé, Archipel&Co ; Dominique Bourg, Université de Lausanne ; Sébastien Treyer, Institut du Développement Durable et des Relations Internationales ; Dr. Patrick Schroeder et Dr. Jack Barrie, Chatham House ; Pascale Taminiaux, Fondation Roi Baudouin ; Sara Trærup, Centre pour le climat du PNUE Copenhague (PNUE-CCC) ; Fabrice Bonnifet, Groupe Bouygues ; Sangji Lee, PNUD ; Maud Texier, Google ; Ilan Cuperstein, C40 ; Pauline Detavernier et Nils Le Bot, AREP ; Serge Morand, CNRS-Cirad ; Anna Lennquist, ChemSec ; Laurent Obadia, Veolia ; Mark Gough, Capitals Coalition ; Priscilla Negreiros, Climate Policy Initiative ; Annika Hedberg et Stefan Šipka, European Policy Centre ; Liam Smith, BehaviourWorks Australia ; Vanessa von der Heyde, Sustainability Institute ; Jeremy Doyle, Université de Stellenbosch ; Arie Lengkeek et Carolina Mano Marques, Art Climate Transition.